Fragments de lecture no 6
BILLY SUMMERS
Auteur: Stephen King
Ah! Stephen King. L’horreur. Les monstres. Le surnaturel. Le sang. Très peu pour ceux qui apprécient la « vraie littérature ». Eh bien non, pas du tout !
Tout d’abord, King est un merveilleux écrivain. De plus, Billy Summers se situe dans un tout autre registre. Pas d’horreur, de surnaturel, pas de sang (ou si peu…), mais un road trip, une fuite à travers l’Amérique, un lien fort entre Billy et une jeune femme – Alice – qu’il a sauvée de la mort, un tueur à gages (Billy Summers – King reste King quand même…) qui ne prend des contrats que pour éliminer ceux qu’il appelle les méchants, sorte de catharsis pour oublier les démons de son enfance.
« Elle m’a dit : Tu es sûr que ta sœur est morte ? Oui, je lui ai dit car il l’a piétinée et lui a enfoncé la poitrine.»
Billy, donc, un tueur à gages ayant une surprenante culture littéraire et qui rêve de devenir écrivain, ancien militaire de la guerre du Golfe qui, par ses souvenirs, nous fait revivre quelques épisodes douloureux de cette catastrophe. Billy, tireur d’élite recyclé en tueur à gages.
«Pour finir, il introduit le chargeur et fait monter la balle fatale dans la chambre. Il dépose la carabine avec précaution (mais sans vénération, plus maintenant) sur la table.»
Puis Alice, qui découvre sa véritable nature, l’accepte. Un lien d’affection fort entre les deux qui se développe au fil des pages et du temps, lors de leur fuite.
Le meilleur Stephen King ? Qui suis-je pour juger ? Certainement un Stephen King fort, profond et très différent.
Nombre de pages : 551
B.R.
