L’historienne et Drakula Auteure : Elizabeth Kostova
Un roman d’épouvante ? Plutôt une intrigue, un long cheminement dans le passé et le présent, des liasses de lettres, puis d’autres lettres dans les lettres, des documents, des parchemins. « Jusqu’ici, j’avais suivi sa trace à travers un labyrinthe de documents ».
Des vies brisées, des absences, des silences.
Il y a bien quelques individus au teint pâle et cireux, aux lèvres un peu trop rouges… Mais surtout, la préférence du prince des ténèbres est « pour les scribes, les archivistes, les bibliothécaires, les historiens – tous ceux qui pétrissaient la matière vive du passé et le transmettaient à travers les livres ».
Istanbul, Bucarest, la Valachie, Sofia, Budapest. La Hongrie, la Roumanie. Des paysages enchanteurs, des joyaux architecturaux, des monastères. L’Empire ottoman, Constantinople, Byzance…
P.S. La nuit succède inévitablement au jour. Les ténèbres à la lumière. Vlad III, Vlad l’Empaleur, Vlad III Drakula ? Bien sûr… Dagues et balles d’argent, tresses d’ail, crucifix et eau bénite ? Oui, bien sûr. Car, pour citer Woody Allen, « L’éternité c’est long…surtout vers la fin ».
Tome 1 : 503 pages. Tome 2 : 534 pages.
B.R.
